Le Tour du Mont Blanc

Choisir la destination trek de l’été, c’était l’affaire de Jérémy. Je dis bien « c’était » car au fil des années, moi, Aurélie qui n’aurait jamais pensé devenir une « aventurière » il y a encore quelques années d’ici, ai développé une passion de plus en plus certaine pour la randonnée. L’année 2023 étant une année remplie de changements personnels, j’ai eu envie de me lancer un défi, c’est à dire faire le Tour du Mont Blanc. Et je ne me suis jamais entraînée autant que pour ce défi. A travers cet article, je vous invite au voyage, autour de ce monument des Alpes mais également en quête de moi-même.

Le parcours

Nous avons tout d’abord découvert en préparant le Tour du Mont Blanc (que les adeptes mentionnent plutôt en parlant du TMB) qu’il n’existait pas 1 TMB mais une multitude de TMB différents à composer suivant notre forme physique, nos envies ou les contraintes météo ou légales en terme d’hébergement. En effet, le TMB à cette particularité de traverser la France, la Suisse et l’Italie et si le bivouac est toléré sur la partie française au coucher du soleil, il n’est autorisé en Italie qu’au delà de 2500m d’altitude et est tout simplement interdit en Suisse ce qui n était pas une aubaine pour nous, habitué à la semi-autonomie.

Nous avons donc commencé à regarder pour des solutions d’hébergement via des refuges en Italie et Suisse mais, ceux ci étaient déjà complets pour la période à laquelle nous souhaitions partir (la 1ere quinzaine de juillet).  A vrai dire, pour être aujourd’hui informé via différents groupes Facebook, nous avons découvert que les plateformes de réservation ouvrent déjà dès octobre pour les réservations en été.

Tout comme il y a une multitude de TMB possibles, il n’y a pas 2 trekkeurs identiques. Il y a les traileurs qui vont faire le TMB en 4-5 jours et ne rentreront qu’avec quelques photos mais des cuisses en béton; il y a les groupes adeptes de voyages organisés qui suivront sagement les explications et recommandations de leurs guides, il y a les trekkeurs indépendants qui ont planifié leur parcours et réservé leurs hébergements des mois à l’avance et progresseront sans lâcher quoi qu’il arrive car chaque jour est compté et ne laisse pas sa place à l imprévu et … il y a nous. Bon d’accord c’est peut-être un peu cliché mais c’est un bon résumé pour montrer notre préparation logistique de l’aventure.

Nous avions initialement prévu de boucler le TMB en +- 10 jours mais pouvions en réalité rester 17 jours dans le secteur ce qui nous laissait le temps pour pas mal d’improvisation ce qui fut le cas comme vous le découvrirez plus bas.

Jour 1: Les Houches au refuge de Miage

↗️ 1.335m ↘️ 786m 🔛 12km ⛰️ 2120m

Comme de nombreux randonneurs, nous avons démarré à partir des Houches et sommes partis dans le sens anti-horaire. Arrivés aux Houches à 14h après 9h de voiture, nous choisissons de commencer à marcher en choisissant une variante alpine assez courte nous faisant passer par le Col du Tricot mais en nous arrêtant au magnifique refuge de Miage. La météo annoncée pour le début de notre aventure s’annonçait catastrophique et dès notre arrivée, nous avons été accueilli par des orages et de la grêle. Continuer ou faire demi-tour ? La météo du lendemain ne s’annonce guère meilleure mais faire demi-tour signifie perdre du temps et risquer de débuter avec les groupes de juilletistes, nous décidons de continuer dans ces conditions difficiles. La descente du Col du Tricot se fera dans la brume totale sans que nous ne puissions voir à+ de 5m devant nous avec une quantité de boue impressionnante et de multiples glissades qui ont réveillé d’anciennes douleurs aux genoux pour Aurélie et n’ont pas ménagé les genoux de Jérémy partis avec une tendinite.

Nous avions prévu de bivouaquer à côté du refuge mais avec la pluie et les orages prévus de la nuit, nous tentons de dormir au refuge. Coup de chance (nous verrons dans la suite de l’aventure que ce ne fut pas le seul), il y a eu des désistements et il reste quelques places au sec. Au dodo après une bonne omelette et une délicieuse tarte aux myrtilles.

Découvrez cette étape en vidéo

Jour 2: Des chalets de Miage aux Contamines

↗️230m ↘️650m 🔛 7km ⛰️ 1750m

Après la 1ere journée difficile de la veille, le réveil est douloureux pour les muscles et l’esprit. Nous commençons cette journée par un peu de streching à la mode du groupe de japonais que nous suivrons une partie de la journée et dont nous sympathiserons avec les guides.

Nous avions prévu de continuer la variante alpine pour aller jusqu’au refuge de Nant Borrant mais cette étape nous est déconseillée suite à la brume ambiante. Nous décidons de marcher uniquement en matinée pour aller jusqu’aux Contamines et de nous arrêter là pour aujourd’hui car les dénivelés négatifs ont eu raison du genou d’Aurélie,  la pluie arrive de manière importante et si on est là c’est 50% pour l’aventure mais 50% pour voir de magnifiques paysages ce qui n’est pas le cas avec la pluie ;-).

Jour 3: Des Contamines au refuge de la Croix du Bonhomme

↗️ 1350m ↘️ 90m 🔛 13,5km ⛰️ 2479m

La journée démarre sous le soleil cette fois. Après la traversée des Contamines, nous arrivons à la chapelle de Notre dame de la Gorge puis commençons l’ascension vers le refuge de Nant Borrant où nous profiterons pour nous désaltérer près du torrent. Nous continuons à grimper doucement vers de plus hauts sommets et rencontrons nos 1eres vaches alpines. De magnifiques panoramas s’offrent à nous. Nous sommes heureux d’avoir attendu cette matinée ensoleillée et de ne pas avoir raté ces vues hier.

Après un second refuge près duquel nous ferons notre pause déjeuner, c’est encore une belle ascension qui nous attend sur un sentier en lacets qui se rétrécit de plus en plus. Et une fois le col passé, nous avons passé nos 1er névés après un replat et une belle ascension intense jusqu’au Col du Bonhomme.

Arrivés au haut, le temps se couvre très rapidement. Nous avons juste le temps de faire quelques photos et nous nous retrouvons très rapidement dans le brouillard total au point de ne plus nous voir. L’avancée dans cette purée de petits pois est assez pénible et c’est assez découragés que nous atteignons enfin le refuge de la Croix du Bonhomme qui était censé nous offrir une vue imprenable mais que nous voyons à peine. Aujourd’hui encore la chance est avec nous et nous trouvons des lits pour dormir au sec après un sympathique moment de partage avec nos voisins de table et une très bonne croziflette.

Jour 4: Du refuge de la Croix du Bonhomme au Col de la Seigne

↗️ 1070m ↘️ 930m 🔛 15km ⛰️ 2515m

Continuer ou arrêter ? Telle est la question…

Ayant oublié de prendre mes boules Quies (énorme erreur de trekkeuse), la nuit dans le dortoir fut catastrophique …

Au réveil, nous constatons que la pluie et le brouillard sont toujours présents et ce mauvais temps nous met vraiment le moral à plat. Nous avions prévu initialement d’emprunter la variante alpine passant par le Col des fours mais celle ci nous est déconseillée car avec la neige restante et la brume du jour, l’étape s’annoncerait trop dangereuse. Pourtant il nous faut avancer, au moins jusqu’au prochain village.

C’est parti pour quelques heures de descente pour rejoindre la ville des Chapieux.

Le temps se découvre petit à petit et nous laisse entrevoir peu à peu de magnifiques paysages. En chemin, nous faisons la connaissance d’un berger qui passera tout l’été sur les hauteurs accompagné de ses patous et de ses 1.200 moutons en espérant ne pas croiser la route d’une meute de loup qui décimerait le cheptel comme l’année précédente.

En arrivant sur les hauteurs des Chapieux, nous apercevons un rapace majestueux dans le ciel. Un habitant nous apprend qu’il s’agit d’un aigle. Cette matinée et ces rencontres réchauffent nos cœurs et c’est sous le soleil désormais que nous poursuivrons l’aventure. Nous décidons de tricher sur les 4 km de route sans aucun intérêt qui nous séparent de la ville des Glaciers et prenons la navette en direction de Bourg Saint Maurice. (Information et billets en vente à l’Office du tourisme des Chapieux).

Le bus nous dépose à La Ville des glaciers. Celle-ci porte assez mal son nom car ressemble tout au plus à un bourg en fait. Nous traversons la rue principale (probablement la seule rue de la fameuse ville) et nous prenons le sentier en direction du refuge des Mottets où nous nous posons un peu sur la terrasse pour admirer la beauté du panorama.

Il est encore un peu tôt mais nous pensons déjà à notre prochaine nuit. En effet, il s’agira de notre 1ere nuit en bivouac mais nous devons trouver un endroit où nous poser avant d’arriver au Col de la Seigne qui marque la frontière avec l’Italie et où le bivouac ne sera alors plus autorisé. Nous trouvons un endroit tranquille à proximité d’un ruisseau après 1h de montée (à environ 1h du Col de la Seigne). Notre bivouac surplombant la vallée, nous verrons par la suite de nombreux randonneurs planter leur tente pour la nuit dans les ruines d’une ancienne bergerie à proximité du refuge des Mottets. Nous sommes posés, profitons du paysage et de la chance que nous avons d’avoir cette vue imprenable à 360 degrés.

Jour 5: Du Col de la Seigne à Courmayeur

↗️ 50m ↘️ 1300m ⛰️ 2515m

La journée débute tôt, c’est une des conséquences du bivouac et nous savons qu’une longue journée nous attend. Il nous reste 1h de marche pour atteindre le Col de la  Seigne et atteindre l’Italie. La montée est assez douce et se passe dans la bonne humeur. Arrivés au col, nous sommes époustouflés par les paysages du Val Ferret. Tellement beaux et différents du côté français. C’est vraiment la frontière entre 2 mondes opposés, verts d’un côté et minéral de l’autre. Au col, nous retrouvons du réseau téléphonique (nous n’en avions plus depuis la veille au matin) et pouvons rassurer nos proches s’inquiétant de ne plus avoir de nouvelles alors qu’aux dernières nouvelles, nous allions poursuivre dans le brouillard.

Alors que nous admirions encore une fois le Panorama, nous avons aperçu un groupe de plusieurs bouquetins sur les hauteurs et surprise un loup solitaire partait également dans leur direction.

Il est maintenant temps de redescendre vers le refuge Elisabetta magnifiquement situé au pied d’un glacier où nous pourrons déguster un succulent plat de pâtes (nous sommes désormais en Italie).

Après le refuge Elisabetta, c’est une longue (un peu trop longue peut être) ligne droite en descente sur un chemin bitumé qui nous attendait pour rejoindre le camping Hobo à Courmayeur. Nous avons en effet quitté le sentier classique du TMB car pour rappel, en Italie, le bivouac n’est pas autorisé à moins de 1800m d’altitude.

Jour 6 : de Courmayeur au refuge de Bonatti

↗️ 800m ↘️ 100m 🔛 17km ⛰️ 2100m

Comme je l’ai expliqué, la fin de l’étape d’hier fut une très longue descente vers le camping Hobo avec une perte de dénivelé de 1300 m. Depuis le début de l’aventure, Jérémy qui souffrait d’une tendinite au genou depuis 1 mois, prenait énormément sur lui mais la descente de la veille a eu raison de son genou et il préféra stopper son aventure. Pour moi, il était hors de question d’abandonner. Ce TMB, j’en avais rêvé, je m’entraînais physiquement pour le faire depuis des mois et j’avais vraiment besoin de me prouver que j’étais capable de le finir. Mais j’étais partagée, je n’avais jamais marché seule en montagne.  Nous avions toujours vécu les aventures à 2. En étais je capable ? Et au niveau logistique ? Je ne pouvais plus bivouaquer avant mon retour en France et nous avions prévu de dormir en camping mais le poids de la tente ajoutait énormément de poids à mon sac. Que faire ? Sur un coup de tête et sans prendre de recul, je me lance sur l’étape du jour seule avec tous xes kilos supplémentaires.

Une belle ascension de 700m de dénivelé m’attend jusqu’au refuge de Bertone où j’en profite pour faire une belle pause devant le Mont Blanc que j’admire enfin (depuis le début de l’aventure je n’avais pas encore eu l’occasion de le voir à cause du mauvais temps).

Tellement beau, tellement majestueux, je me sens pousser des ailes. Je terminerai l’étape sans difficulté au refuge Bonatti où j’ai pu trouver un lit pour la nuit.  Ce refuge n’étant pas très éloigné d’un arrêt de bus, Jérémy m’y rejoint donc afin que nous puissions faire le point sur la suite de mon aventure. Nous décidons de continuer l’aventure à 2 mais différemment. Ne se sentant plus capable physiquement de continuer à cause de son genou, il me soutiendra malgré tout et utilisera la voiture pour pouvoir m’attendre chaque jour dans un camping différent. Cela aura pour avantage d’alléger quelque peu mon sac qui pesait initialement 13kg, de pouvoir recevoir son soutien moral et de partager en quelque sorte encore un bout d’aventure ensemble.

Jour 7 : Pause

Les descentes n’ont jamais été ma spécialité. Je ne suis pas une personne qui a le pied sur comme on dit. Aujourd’hui, je suis censée attaquer la montée puis la descente du Col Ferret mais j’appréhende énormément la descente à faire seule. On n’est jamais vraiment seul sur le TMB mais j’ai connu l’expérience il y a quelques jours et remarqué que l’entraide entre randonneurs n’était pas toujours au rendez-vous sur le parcours… Par sécurité, nous décidons de changer quelque peu nos plans et prenons le chemin vers Arnuva où nous reprendrons un bus pour retourner à Courmayeur et à Chamonix par la suite. L’aventure reprendra dès demain à partir de la Suisse. Je me promets également à moi même que pour rattraper cette col non franchi, je ferai une variante alpine dans les étapes futures.

Jour 8 : De La Fouly à Champex Lac

↗️ 600m ↘️ 670 m 🔛 14km ⛰️ 1627m

Cette étape marque vraiment le début de mon TMB en solo et c’est motivée à 200% que je quitte le camping des Glaciers où nous avons passé la nuit.

Une étape tout en douceur à l’image du paysage Suisse. Des panoramas totalement différents du Val Ferret. Ici, je quitte peu à peu la montagne minérale pour me diriger vers des panoramas beaucoup plus verts et moins abruptes.

Il s’agit d’une étape en 2 parties ponctuées d’une longue descente douce longeant la rivière jusqu’au village de Praz de Fort suivie d’une bonne grimpette à travers la forêt vers Champex et son lac.

L’étape idéale pour cette poursuite en solo, ni trop longue, ni trop courte et c’est avec le sourire que je retrouve Jeremy au bord du lac de Champex pour une petite baignade glacée mais revigorante.

Cette nuit, nous dormirons au camping Les rocailles situé à quelques centaines de mètres du Lac ce qui nous permettra facilement de déguster un excellent repas dans un des restaurant de la ville et de profiter d’une balade digestive autour du lac pour voir le soleil se coucher.

Jour 9 : De Champex Lac au Col de la Forclaz

↗️950m ↘️ 900m 🔛 15km ⛰️ 1980m

Après la belle perte de dénivelé de la veille, je sais qu’aujourd’hui, une belle ascension m’attend pour rejoindre le col de la Forclaz. Et je dois dire que je ne m’étais pas trompée 😉

Départ en douceur commençant par la route pour rejoindre très rapidement la forêt jusqu’au Val d’Arpette à partir du quel je retrouve pas mal de groupes de randonneurs. Je passe à côté d’une ferme où je vois un graffiti qui résume parfaitement bien mon aventure avec le mot « DÉFI » et c’est parti pour 860m de grimpette jusqu’aux alpages de Bovine où je dégusterai un bon repas et un succulent cake au chocolat maison avec une très belle vue sur la vallée après m’être faite des copines à 4 pattes broutant l’herbe.

Encore une fois, je suis charmée par la Suisse, ses pâturages et ses côtés assez tranquilles. Ne sachant pas expliquer exactement les raisons, c’est vraiment une étape qui m’a invitée à prendre mon temps, ralentir, faire de belles pauses, photographier des fleurs que je n’avais encore jamais vues et respirer. Et cela fait tellement de bien!

Après la ferme-auberge, une petite montée m’attend encore et ensuite le chemin continue sur un sentier forestier jusqu’au Col de la Forclaz où Jeremy est en train de monter la tente dans le camping à côté de l’hôtel.

Jour 10 : Du Col de la Forclaz à Argentière

↗️ 930m ↘️ 1280m 🔛21km ⛰️ 2200m

Une avant dernière journée qui commence en douceur par une petite descente jusqu’au village de Trient et après c’est parti pour quelques heures d’ascension jusqu’au refuge du Col de Balme. Mes jambes et mon cardio ont bien morflé pendant toute la matinée. Dernière journée où je marcherai seule car Jeremy a envie de terminer cette aventure avec moi et de boucler l’étape du lendemain. Je me motive à coup de musiques inspirantes dans les oreilles et puis surtout je profite. J’en suis vraiment arrivée au stade où j’ai compris que le bonheur n’était pas au bout du chemin mais le bonheur c’est le chemin !

J’arrive au col de Balme en fin de matinée et je profite à 200% du paysage magnifique qui s’offre à moi : Le Mont Blanc dans toute sa splendeur. A gauche, quelques intrépides jouent dans la neige et profitent pour faire de la luge en plein mois de juillet. L’endroit est assez fréquenté car des téléphériques se trouvent à proximité. J’en profite pour prendre un bon repas au refuge suivi d’un délicieux cake au chocolat avant de méditer quelque temps face à l’immensité.

La descente vers Argentiere par le chemin classique est très roulante car se passe sur une piste de ski. Ayant le temps et la force, je décide de prendre une variante alpine en passant par les Aiguillettes de Posette.

Je suis un peu seule au monde. La montée ne me fait pas peur mais je croise les doigts pour que la descente se fasse en douceur. Coup de chance, je croise un couple de randonneurs très sympathiques et je profite de leur présence pour m’assurer une descente en toute sécurité.

Et c’est remplie d’adrénaline de cette magnifique journée que je retrouve Jérémy au camping du glacier D’argentiere en fin d’après midi.

Jour 11 : D’Argentière au refuge de la Flegère

↗️ 940m ↘️ 500m ⛰️ 2368m

C’est parti pour une étape aux paysages de cartes postales avec le lac blanc et les lacs de Chesery aujourd’hui. Plusieurs possibilités d’itinéraires s’offrent à nous aujourd’hui et c’est rempli d’adrénaline par ce merveilleux périple que nous décidons d’emprunter la variante passant par les échelles. Au diable le vertige je me suis préparée intérieurement à cette étape depuis des mois et je veux y arriver.

Depuis le parking des aiguilles rouges, quelques heures d’ascension sur terrain minéral nous attendent afin de reprendre de l altitude en longeant le massif du Mont Blanc et la mer de glace ou plutôt ce qu’il en reste.

Et puis ca y est nous y voilà enfin! Les rangées d’échelles sont face à moi et je ne peux plus reculer. Nous écoutons les conseils d’une guide et laissons passer un groupe devant nous et c’est sans réfléchir davantage que mes pieds grimpent sur les 1er échellons. Ne pas regarder le vide en bas. Ne pas regarder le vide à gauche. Seulement penser à mes pieds et monter. 1 rangée, 2 rangées, 5, peut être 10 je ne sais pas mais c’est remplie de confiance et avec la fierté de ne pas avoir paniqué que j’arrive rapidement au dessus.

Encore quelques passages délicats et nous arrivons enfin aux lacs de Chesery qui sont aussi beaux que nous en avions rêvés. Un endroit idéal pour bivouaquer à proximité mais malheureusement, des orages sont annoncés pour la nuit prochaine et nous ne souhaitons prendre aucun risque.

Après une belle pause, nous reprenons l’ascension vers le lac blanc dont nous voyons deja le refuge qui nous surplombe. Quelques échelles nous attendent encore (à double rangées cette fois) et la récompense est au rendez-vous.

Le lac blanc est aussi beau que nous l’avions imaginé mais ce lieu marque également le début du retour à la civilisation. Étant proche d’un téléphérique, de nombreux touristes viennent ici pour la journée et avouons le, le calme de nos montagnes nous manque déjà.

Autre bémol de ce lieu hyper touristique : le refuge. Plutôt un café -restaurant proposant des repas à prix très élevés (18 euros le quart de quiche par exemple) et ou même les toilettes sont payantes… Nous sommes heureux de ne pas avoir réservé pour la nuit.

Après avoir fait le tour du lac et osé tremper nos orteils dans cette eau glaciale, il est désormais temps de redescendre vers le refuge de la Flégère.

La descente nous semble un peu longue via une piste de ski, une vraie autoroute au vu du nombre de personnes et sans grand intérêt nous sommes contents d’arriver au refuge en milieu d’après-midi.

Nous profitons pour prendre le téléphérique pour monter à La Flégère retrouver le calme et la plénitude avant le retour à la vie normale qui s’annonce tout doucement. Cette balade nous offrira une magnifique rencontre avec  2 chamois et encore l’occasion de profiter d’un moment hors du temps.

Jour 12: du refuge de la Flegere à Chamonix

↗️ 0 ↘️ 825m ⛰️ 1860m

Après un bonne tartiflette dans une ambiance authentique de refuge, nous avons passé une bonne nuit bien à l’abri de la pluie et des orages qui sont tombés une partie de la soirée.

Nous prenons le temps ce matin au refuge car nous savons que la fin est très proche et c’est avec un mélange de fierté et de nostalgique que nous démarrons pour la courte étape du jour qui nous ramènera à Chamonix.

Le parcours du jour évolue en sentier balcon avec le Mont Blanc sur notre gauche. Quel bonheur de l’admirer comme cela et nous profitons de cette matinée pour nous rappeler tous les beaux souvenirs que nous avons accumulés durant cette aventure.

Et c’est avec le cœur lourd que je m’arrêterai quelques instants face à l’immensité à la fin du parcours pour écrire ces quelques lignes qui résument tellement bien notre aventure.

Le TMB Ca y est c’est bouclé. Le quoi ?!? Le Tour du Mont Blanc! 170km de randonnée, 10.000 mètres de dénivelés à travers la France, l’Italie et la Suisse, des paysages plus grandioses que jamais, des dizaines de glaciers, la magie des montagnes, l’immensité du monde et des panoramas à couper le souffle. Mais mon TMB c’était avant tout un rêve. Un rêve que je n’aurais jamais pensé pouvoir réaliser. Je pensais ne pas en être capable physiquement, mentalement aussi parce qu’il faut un sacré mental pour marcher, souffrir parfois pendant des heures, se coucher et recommencer le lendemain, affronter mes peurs du vertige et du vide,… J’avais du mal à croire en moi. Pourtant je l’ai fait. J’y suis arrivée et j’ai encore du mal à y croire. J’ai découvert en moi une détermination sans faille. Je voulais y arriver et j’y suis arrivée sans avoir l’envie d’abandonner une seule seconde !! J’ai vraiment du mal à y croire mais je suis tres fière de moi et de ce sue j’ai accompli. Cette aventure c’était déjà notre 6eme aventure ensemble mon chéri. Et meme si celle ci fut quelque peu différente suite à tes problèmes de santé, je te remercie de m’avoir suivie et soutenue dans mon objectif par amour parce que tu savais combien cette aventure était importante pour moi. On vit chaque année, à travers ces treks des instants que peu de personnes peuvent comprendre mais vivre des aventures comme cela à 2 c’est indescriptible et incroyable à la fois et ne fait que renforcer notre histoire. Enfin merci à toutes les personnes qui m’ont soutenues, encouragées à distance et ont cru en moi.Tous les messages et petits mots reçus m’ont vraiment touchés et boostés au maximum. J’espère vous avoir permis de vivre un peu l’aventure avec nous et vous avoir fait rêver et voyager autrement, loin des sentiers battus. Enfin je terminerai par cette citation : « Voyager c’est partir à la rencontre de l’autre et le premier inconnu à découvrir c’est nous »

Notre aventure en vidéo

Balade autour du Cap Blanc-Nez

Début mars, je suis partie à la découverte du site du Cap Blanc-Nez avec une amie française. Quel plaisir de visiter, en cette période encore hivernale, un des joyaux de la Cote d’Opale sous le soleil. Itinéraires de randonnée, histoires et paysages à découvrir.

Le Cap Blanc-Nez

Le Cap Blanc-Nez est situé dans le Pas de Calais entre Boulogne sur Mer et Calais. Falaise d’une hauteur de 134mètres au dessus d’un estran rocheux, il forme avec le Cap Gris-Nez, le site des 2 Caps et est un des sites les plus emblématiques du nord de la France. A seulement 34 km de Douvres, le Cap Blanc-Nez constitue le point du littoral le plus proche des côtes anglaises et par temps dégagé ce qui fut notre cas, il est possible d’apercevoir l’Angleterre.

Randonnée autour du Cap Blanc-Nez

Plusieurs itinéraires de balade sont proposés autour du Cap Blanc-Nez.

Nous avons combiné la balade des Hauts de Sangatte avec une partie du Fond Pignon et avons profité pour réaliser du géocaching durant toute la balade.

La randonnée nous a proposé de superbes vues sur la manche et les cotes anglaises.

Randonnée à Ambleteuse et dans les dunes de la Slack

Commençons par vous présenter le fort d’Ambleteuse également appelé fort Vauban. En 1680, alors que Louis XIV est de passage à Boulogne-sur-Mer, il découvre la ville d’Ambleteuse et décide d’en faire un port militaire.

Construit de 1682 à 1690 sur les plans établis par l’illustre Vauban, le fort a pour objectif de protéger le chantier du port de guerre situé à l’embouchure de la Slack.

La balade nous a emmené du Fort d’Ambleteuse à la pointe aux oies en suivant le GR du Littoral.

Découvrez d’autres randonnées sur le site des Deux Cap

Le laugavegur, plus beau trek d’Islande

Islande, terre de glace et de feu. Ile naturelle et sauvage au climat hostile. Volcans, rivières, mer, montagnes, cascades, … l’Islande, terre de tous les contrastes nous a permis de partir à la découverte de contrées à l’état brut autour du célèbre trek du Laugavegur. 

Le parcours

Nous avons relié Landmannalaugar à Skogar, ce qui représente en réalité 2 treks selon les guides, le 1er trek reliant Landmannalaugar à Thorsmörk (55 km) s’intitulant le Laugavegur et le 2ème reliant Porsmörk à Skogar faisant 25km.

Nous avons réalisé le trek du nord vers le sud en démarrant de Landmannalaugar.

Accès à Landmannalaugar

Nous sommes partis de Reykyavik en prenant le car (société Trex) de 7h30 au Campsite. En saison, 2 sociétés de car relient la capitale à Landmannalaugar (autre société Icelandbus) mais nous vous conseillons de réserver votre trajet quelques jours à l’avance. Comptez aux alentours de 70€ le trajet de 4 heures. Le trajet nous a permis de découvrir déjà de très beaux paysages. Les 60 derniers kilomètres se font sur une route de type chemins de terre qui secouent assez bien et offrent une magnifique sur le volcan Hekla.

1ère impressions sur Landmannalaugar

Cela faisait des mois que nous regardions ces paysages colorés dans les reportages et en photos et ca y est nous y sommes. Les montagnes de couleurs ocres et jaunes nous ravissent et nous décidons de rester 2 nuits sur place afin de découvrir la région avant de démarrer le trek. De plus, nous avons envie de profiter un maximum de la source d’eau chaude naturelle se trouvant sur place nous permettant de prendre des bains grandeur nature avec une eau à +-35-40°C.

Nous sommes au cœur d’une région volcanique, au bord d’un champ de lave et à proximité de l’Hekla, un des plus grands volcans  de l’île, un endroit idéal pour déconnecter de la réalité.

Etapes du trek

Jour 1 : Landmannalaugar – Álftavatn (24km)

Après 2 jours passés à randonner et à nous mettre en jambes dans la région nous prenons nos sacs à dos et démarrons. Il y a un peu de monde dont un grand groupe d’une cinquantaine de personnes mais nous démarrons à notre aise après eux histoire de randonner dans le calme. La journée n’est à priori pas très longue… mais on est jamais à l’abri de surprise.

Le chemin commence par traverser un champ de lave vieux de plusieurs centaines d’années et une odeur de souffre nous entoure à certains endroits. Le chemin commence par une montée de +- 2h sans trop de difficultés. Peut-être la difficulté est-elle atténuée par la beauté des paysages qui s’offrent à nous. Nous avons de la chance de parcourir cette partie du trajet sous un beau soleil mettant vraiment en valeur les couleurs ocres des montagnes. Il n’y a pas de mots pour décrire la beauté des paysages et nous ne comptons plus le nombre de « Wahou » sur la journée.

Nous avons également l’occasion de passer à côté de marmites d’eau bouillonnante, quel spectacle !

L’étape du jour nous permettra d’atteindre le point culminant du trek à 1141m en arrivant au refuge d’Hrafntinnusker. Nous pensions planter notre tente au refuge mais le gardien nous signale qu’une tempête est attendue pour la nuit et nous conseiller de continuer jusqu’au refuge suivant car les nuits sont plutôt fraiches (-7 degrés) et nous serions très exposés du vent. Ce n’était pas prévu mais nous préférons miser sur la sécurité et reprenons la route pour 12 nouveaux kilomètres.

Les paysages changent, nous traversons quelques névés et admirons les montagnes enneigées et grottes de glace. Cette étape nous offre tellement de contrastes qu’elle en fait une de nos plus belles journées de trek de toutes nos aventures.

La route descend petit à petit et nous offre des points de vue magnifiques sur les glaciers et le lac. Nous avons même une vue sur le prochain refuge que nous n’attigerons que 2h plus tard après une longue descente de 500m de dénivelé et un passage à gué. Arrivé au refuge, nous sommes partis à la recherche de pierres pour attacher au maximum notre tente comme nos voisins car la tempête s’annonce assez forte. 

Jour 2 : Álftavatn – Hvanngil (4km)

Réveil assez tôt par le vent soufflant à + de 55km/h au pied du lac. Nous passons une grosse partie de la matinée à l’abri dans la tente qui a tendance à plier de plus en plus. Une auberge pourra nous accueillir à partir de midi seulement. Les tentes avoisinantes cassent les unes après les autres. Nous décidons de replier la tente à notre tour et nous refugions dans l’auberge une bonne partie de l’après midi. Ce n’est qu’après 17h que nous décidons de reprendre notre chemin suite à une accalmie de la tempête. Décidément, l’Islande est pleine de surprises. Il est déjà tard, nous décidons de nous arrêter à la petite bergerie située à seulement 4km où nous serons davantage à l’abri en cas de nouvelles averses.

Jour 3 : Hvanngil – Emstur (12km)

Nous n’avons pas vraiment de chance sur cette étape car la pluie nous a accompagné du début à la fin. Peu après notre départ, nous devons franchir un important passage à gué qui nous a bien réveillé avant d’entamer notre longue, très longue traversée du désert. Une étape sans aucun dénivelé sous une pluie battante donnant des allures très grises et très tristes aux montagnes nous entourant. Nous nous sentons assez isolés et un peu découragés sur cette étape.

Nous sommes finalement content d’arriver au refuge où nous décidons de dormir à l’extérieur plutôt qu’en tente pour nous permettre de sécher nos vêtements au coin du feu.

Jour 4 : Emstur – Thorsmork (15km)

Très belle journée sous le soleil nous offrant une magnifique vue sur le glacier du Mýrdalsjökull, quatrième plus grand glacier de l’île. Nous longeons un canyon aux eaux tumultueuses et les paysages s’adoucissent de plus en plus, laissant la place à des paysages beaucoup plus verts et herbacés. Nous profitons pour faire plusieurs pauses dans ces contrées que nous quittons déjà le coeur serré.

Avant de traverser la forêt de Thorsmork qui nous conduira au Camping Volcano Hut, nous avons droit à un dernier passage à gué avec de l’eau arrivant au dessus des genoux histoire de terminer cette journée en beauté.

Jour 5 : Thorsmork – Fimmvörðuháls (12 km)

C’est ressourcé et requinqué que nous entamons cette 2ème partie de notre trek. Journée assez sportive car les montées sont importantes avec un dénivelé de +-900 mètres depuis le camping où nous étions. En réalité, 3 campings se trouvent à Thorsmork. Il est plutôt conseillé aux personnes désirant continuer jusque Skogar de loger dans les campings d’Husadalur et de Basar se trouvant sur le chemin mais nous avions opté pour le Vulcano Hut pour son sauna et son restaurant. Beaucoup de trekkeurs terminent leurs aventures et nous partons seuls vers notre la suite de nos aventures.

Grosse ascension depuis le refuge de Basar jusqu’au volcan Eyjafjallajökull connu pour avoir paralysé une partie du ciel aérien après être entré en éruption en 2010. La traversée du champ de lave est impressionnante, les roches sont encore très friables et d’une couleur rouge foncée.

Journée un peu compliquée pour Aurélie et son vertige. En effet, nous devons traverser un petit passage avec des chaînes environ 2 km avant le volcan et la descente vers le refuge est très raide sur une montagne verglacée. Il s’agira de la seule portion ayant posé quelques soucis sur tout le trek.

Arrivé au refuge, nous installons notre tente mais la gardienne, une adorable petite mamy nous invite à dormir à l’intérieur pour ne pas avoir froid. Nous passerons une nuit inoubliable, réveillé en pleine nuit par un randonneur insomniaque ayant vu une aurore boréale.

Jour 6 : Fimmvörðuháls – Skogar (13 km)

Nous sommes déjà au dernier jour de notre trek et c’est avec beaucoup de nostalgie que nous démarrons. Les 1ères kilomètres nous semblent assez monotones car se font sur un chemin de pierres. Au fil des kilomètres, nous croisons de plus en plus de randonneurs à la journée. Nous longeons un canyon et voyons apparaître les 1ères cascades avant qu’elles ne s’enchaînent jusque la célèbre cascade de Skogar, haute de 62 mètres qui annonce notre arrivée avec la plus grande des fiertés.

Logement

Comme expliqué dans le descriptif de nos étapes, nous avons voyagé avec notre tente. En tente, il faut compter un peu moins de 20€/personne la nuit. En refuge, ce montant grimpe jusqu’à 70€/personne la nuit pour un simple matelas dans un dortoir (parfois posé à même le sol).

Ravitaillement et eau

Nos repas étaient composés comme ceci : avoine le matin, soupe en sachet et pain le midi et enfin repas lyophilisé le soir. Le tout accompagné de barres énergétiques au besoin en journée. Chaque refuge vend également bière, coca, chocolat et beef jerky (du boeuf seché). Il n’y a pas la possibilité d’acheter de quoi se ravitailler d’autres denrées sauf à Landmannalaugar où il y a un bus faisant office de petit magasin.

Attention : pas de ravitaillement eau dans le dernier refuge avant Skogar. Ravitaillement possible mais payant.

Bon à savoir : dans presque tous les refuges, des trekkeurs laissent des denrées (comme du riz, des pâtes, de la confiture,…) et du gaz.

Il est également important à savoir qu’il n’y a pas de salle hors sac dans laquelle vous pouvez vous réchauffer. Il y a toutefois des tables et des bancs à l’abri d’une grande tente à Landmannalaugar et Emstur et une bergerie à Hvangil.

Météo

Nous sommes partis durant la période estivale (du 13 au 27 août) et sincèrement, après tout ce que nous avions pu lire sur le sujet, nous avons été plutôt agréablement surpris par la météo. En effet, sur 14 jours en Islande dont 6 en trek, nous n’avons eu que 2 jours complets de pluie et un climat assez changeant 2 autres jours. Un proverbe dit qu’en Islande, si vous n’êtes pas content du temps il faut attendre 15 min. Pour le coup, le proverbe s’est avéré vrai à 2 reprises mais n’a pas résisté à la tempête.

Retour du trek

Des bus relient Thorsmork et Skogar à Landmannalaugar et à Reykyavik. Personnellement, nous avons poursuivi nos aventures sur les îles Vestmann en partant de Skogar mais ce bus relie également Reykyavik et Hofn (à l’est de l’île). Le bus s’arrête sur le parking devant l’hôtel restaurant avec 1 passage quotidien.

Difficulté du trek

Je pense que la difficulté du trek se trouve plutôt dans l incertitude des conditions météo. En effet, une journée peut se passer sans aucune difficulté par une journée ensoleillée mais peut se révéler compliquée dans des conditions de vent et de pluie qui rendraient les sentiers glissants. Notons sue le trek est tres tres bien balisé et que vous trouverez également assez régulièrement des panneaux indicateurs reprenant les kilomètres. Ce trek ne nous (humblement) pas semblé difficile. Même s il y avait pas mal de dénivelés ils ont été gérés tout comme la grande majorité des descentes (grande appréhension d Aurélie n ayant pas le pied très sûr) et le passage avec les chaînes.

Impressions générales

Ce trek nous a clairement permis de rêver et nous en a mis plein la vue à chaque pas. A travers ses étendues sauvages et désertiques à perte de vue, ce trek mérite bien de figurer parmi les plus beaux du monde. Pour Aurélie, ayant connu quelques galères au cours de l année, ce trek fut clairement une thérapie. On se sent tellement petit et insignifiant face à un volcan, face à cette terre mère brut, face à l immensité… Ce trek nous a permis une fois de plus de nous dépasser, de déconnecter et surtout de nous rapprocher. Ce trek nous a également permis de faire énormément de rencontres, qu’il s agissent des belges, d autrichiens , d américains, d islandais, d allemands, de français, de chinois, d israéliens,… ces rencontres enrichissent à chaque fois nos aventures et nos souvenirs. Ce trek nous l avons vécu à 200% à notre façon, sans courir, en prenant le temps d admirer la beauté du monde que nous avions devant nous et nous en sommes pas répartis les mêmes.

Boucle autour du lac de Virelles

Belle boucle autour du lac de Virelles en passant par les bois de Virelles, Blaimont, Vaulx et Lompret (un des plus beaux villages de Wallonie).

Belle randonnée de 16km entre rivière, forêt et champs.

Le long de l’eau Blanche

Traversée par la forêt du Pays de Chimay

Informations pratiques :

Départ de la randonnée : Parking de l’aquascope à Virelles (rue du lac à Virelles)

Randonnée en boucle de 15,9km suivant plusieurs balisages différents

Parcours sur l’application Wikiloc : https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/boucle-autour-du-lac-de-virelles-87139519

Après la randonnée, possibilité de découvrir l’Aquascope

Randonnée dans le Westhoek

Nous avons profité des beaux jours de cette semaine de carnaval pour prendre l’air marin sur la côte belge et la Panne. Nous avons découvert ses terrasses, sa plage, sa grand roue mais surtout la réserve du Westhoek.

Appelé également le Sahara Flamand, la réserve du Westhoek qui occupe 345 hectares fait partie de la plus grande zone de dunes ininterrompues de la côte flamande.

Ce paysage protégé cumule les types de dunes et les cordons dunaires dénudés y succèdent aux broussailles impénétrables, aux herbages et aux bois.

Au cœur de cette vaste étendue, en saison, il est également possible d’apercevoir de nombreux animaux comme des lapins, des tritons, des chevaux, des hermines et des vaches.

Le plan de la balade est disponible gratuitement à l’Office du tourisme de la Panne ou en téléchargement via ce lien.

Nous avons réalisé une balade de 8,5km. Notre balade est disponible sur wikiloc en cliquant sur ce lien

Autour de la forteresse de Poilvache et la réserve naturelle de champale

Retour sur une randonnée réalisée au printemps 2021 autour de la forteresse de Poilvache près d’Yvoir nous offrant de superbes vues sur la vallée de la Meuse.

Cette randonnée démarre à partir du centre d’Yvoir que nous quittons assez rapidement pour grimper sur les hauteurs. Nous profitons de cette journée de randonnée pour réaliser une circuit de géocaching dans la région qui nous emmène dans le bois d’Evrehailles.

Arrivé à Evrehailles, nous quittons le village et nous dirigeons vers la Forteresse de Poilvache.

Poilvache est le plus vaste ensemble fortifié du Moyen-Âge encore existant dans la vallée de la Meuse.  Le site occupe un éperon calcaire dominant le fleuve et le charmant village de Houx.  Les murailles du 13e au 15e siècle, flanquées de tours, s’étendaient à l’époque sur 2,5 hectares et protégeaient la «ville» et le «château».  La forteresse est accessible au public de Pâques à octobre. Plus d’informations.

Avant de visiter la forteresse, nous sommes descendus pour l’admirer sur son rocher en pique niquant le long de la Meuse.

Nous avons ensuite pénétré dans la réserve naturelle de Poilvache pour rejoindre la forteresse qui nous offrira également une magnifique vue sur la Meuse et l’île d’Houx.

Après cette visite, la randonnée emprunte des sentiers tantôt champêtres tantôt boisés pour rejoindre les crêtes de la réserve naturelle de Champale avant de rentrer sur Yvoir. Attention aux personnes victimes de vertige.

Départ de la randonnée : Place d’Yvoir

Randonnée en boucle de 14,5 km avec 400m de dénivelé +.

ℹ️ Itinéraire disponible sur wikiloc 👇https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/balade-sur-les-hauteurs-d-y-voir-poilvache-et-la-reserve-naturelle-de-champale-69031664